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Mais que font-ils avec leurs « phones » ? Une étude des usages de Facebook au sein d’une équipe de jeunes basketteurs

Nous utilisons nos « phones » pour faire bien plus que parler et tout le monde le sait. Depuis l’invention des smartphones, l’appareil qui avait pour seul usage de téléphoner, a dépassé cette fonction et est devenu la clé qui nous permet d’entrer dans un monde hyperconnecté. Un monde dans lequel les frontières entre les langues, les connaissances, les espaces, les gens, les informations s’effacent.

Les responsables de cela ne sont pas les « phones » en eux-mêmes. Ils restent un moyen pour accéder à un univers ouvert et construit par les réseaux sociaux.

On parle de milliards de personnes qui ont un portable et qui sont inscrites sur les réseaux. De nouveaux verbes comme « surfer », « liker », « commenter », « partager » ont commencé à émerger. Une révolution en termes de forme, d’usage, de fonction qui a élargi la fonction et le symbolisme autour du verbe « communiquer ».

Selon des chiffres de 2017, le réseau Facebook comptait à lui seul 2,23 milliards d’utilisateurs actifs chaque mois. Ces données constatent ce que l’on voit dans les rues, dans les transports, en famille, à la maison : on fait partie d’une société hyperconnectée et qui se construit par le biais des réseaux grâce à la facilité d’accès que les « phones » et d’autres dispositifs permettent.

Mais, si l’on dépasse ces constatations, on peut se demander : Comment les jeunes adultes «pratiquent » ce cyberespace pour se l’approprier et l’adapter au mieux à leurs besoins ? Quelle place le réseau Facebook peut-il occuper dans la vie quotidienne de jeunes adultes ? Quels usages en ont-ils ? Et quels sens donnent-ils à ces interactions numériques ?

Afin de répondre à ces questions, on a mené une étude auprès d’un groupe de basketteurs âgés de 17 à 20 pour comprendre leurs pratiques sur Facebook.

Nous avons pu comprendre que les usages individuels et singuliers qu’ils faisaient de la plateforme permettait de faire émerger une présence à la fois physique, dans les espaces où ils étaient en « chair et en os », et virtuelle, dans la mesure où l’existence physique se déployait en présence virtuelle grâce à la connexion permanente que le portable rendait possible. On a pu appréhender que les réseaux sociaux numériques sont donc des espaces électroniques de présentation de soi et d’expression personnelle qui côtoient, influencent et sont influencés par la vie qui se passe dans les espaces concrets. Cette existence présentielle et virtuelle reste un mode d’échange et de partage inédit entre pairs et qui modifie notre rapport à soi, à l’autre, et au monde.

Avez-vous déjà pensé que nous pouvons exister dans deux espaces en même temps ?

Si au début des années 80, on vous avait dit qu’un jour on pourrait être présent dans deux espaces différents en même temps et que cette double présence provoquerait des répercussions dans notre vie entière, l’auriez-vous cru ?

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Anne-sophie Jurion

Experte en préparation mentale 🧠
Fondatrice de l'Institut MindFit 🎯
Je booste le mental de vos collaborateurs grâce aux méthodes utilisées dans le sport de haut niveau 🏀

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